Changement des essieux

Les essieux Gécomodel ont l'écartement dos à dos des flancs de roues un peu trop faible et les boudins un peu trop fins pour une exploitation fiable au jardin. Je les ai donc remplacés par des essieux LGB modifiés afin de les rendre plus discrets en gardant leur fonctionnalité appréciée...
J'ai d'abord démonté les essieux pour placer chaque demi-essieu dans le mandrin de la perceuse; j'ai ainsi pu, en faisant tourner la roue et grâce à diverses limes et à une griffe à couper le stratifié munie d'une pointe au carbure, réduire légèrement la hauteur du boudin, puis décaper le "nickelage" sauf celui de la table de roulement :


Un trempage dans un liquide brunisseur a donné un aspect très foncé, bien plus réaliste que les roues "clinquantes" d'origine.

A part un léger grignotage à la lime des lumières de passage des roues dans le châssis, le remplacement des essieux n'a pas posé de problèmes. Voici deux boggies, à l'arrière avant changement et à l'avant après :

Rotation des Boggies

Pour améliorer la rotation des boggies, j'ai remplacé les patins en bronze phosphoreux par des patins en téflon; évidemment, uniquement pour les boggies ne transmettant pas le courant de la voie! (c'est à dire pour trois boggies sur 4) Sur la photo, le patin décollé est à droite, le patin en téflon est à gauche; il a été percé à 0,8 aux 4 coins et sera maintenu en place par 4 pointes laiton à tête ronde de 0,7 X 7.
En bas, le deuxième patin est déjà fixé.

Ci-dessous, on voit le système de limitation de rotation du boggie : une vis de 3X16 est boulonnée dans le châssis du boggie et va buter à l'intérieur d'une pièce en "U" fixée aui placher de la caisse, à la même distance de l'axe de rotation que la vis.

installation des personnages

Des personnages ont été installés afin de "peupler" agréablement les compartiments; j'en ai utilisé& environ la moitié de la capacité de chaque voiture.

Avant fermeture du toit, chaque personnage a été vissé par le dessous dans les banquettes qui ont été à leur tour vissées par le dessous aussi dans le plancher.
Les personnages "anciens, style 1900" ont peuplé la voiture mixte 1ère/2ème alors que les personnages plus modernes ont occupé la voiture de 2ème classe.

Fabrication des "moules" pour la mise en forme des toits

J'ai numérisé mes diapos de 1996 et voici comment j'ai pu donner la forme voulue aux toits:
Grâce à la scie circulaire munie d'une lame à pastilles de carbure prévue pour un trait de 3 mm de large, j'ai rainuré par le dessous deux planches de contreplaqué de 22mm; la position et la profondeur de chaque rainure avait été calculées auparavant grâce à une vue en coupe. Ensuite, les parties non entamées par la scie sont facilement éliminées au ciseau à bois et enfin l'ensemble est poncé pour éliminer les dernières irrégularités.

Ici on voit au dessus la partie convexe en cours de finition et en dessous la partie concave en cours de rainurage :

Maintenant les deux parties sont prêtes à recevoir "en sandwich" la carte plastique de 2mm destinée à faire le toit; cette feuille de polystyrène est ramollie en la chauffant au décapeur thermique :

Après une forte pression et refroidissement, le toit gardera sa forme : Il restera à découper proprement les bords avec la scie circulaire: le toit sera fixé sur son support convexe puis guidé sur la scie. Voir le message du 20 décembre 2009, "confection des toits (1)"

Retour sur les flancs

J'ai numérisé mes diapos de 1996 et voici comment j'ai réalisé les flancs de mes voitures:
D'abord j'ai taillé, dans des "strips" de carte plastique de 0,5X2 mm préalablement peints en brun, les encadrements des vitres des fenêtres :

Ensuite j'ai préparé 4 morceaux de plexiglas de 2mm pour servir "d'âme" aux 4 flancs; sur l'extérieur sera collée une large bande de carte de 2mm pour figurer la partie inférieure pleine et au dessus de celle-ci d'autres "strips" seront collés pour figurer la ceinture de caisse, juste sous les fenêtres :

Puis les cadres de fenêtres sont collés sur le plexiglas grâce au plan servant de "patron" :

Certaines parties sont découpées pour figurer des fenêtres plus ou moins ouvertes :

Une finition à la lime est indispensable, mais le plexi se travaille bien :

De nouveau, les encadrements de fenêtres sont collés en place :

Ensuite chaque fenêtre est protégée recto-verso par une feuille de papier blanc fixée sur son cadre avec du ruban adhésif repositionnable : Les montants de la caisse situés entre les fenêtres sont collés après : Après, autour de chaque fenêtre, des encadrements sont collés puis peints : Ensuite, côté intérieur, on colle les encadrements de vitres, puis autour de celles-ci et en dessous, de la carte plastique striée pour figurer la frisette de garnissage intérieur :

Inscriptions et finitions

Des transferts à sec blancs sont utilisés pour la numérotation et des bandes adhésives jaunes sont découpées pour faire les chiffres de classe :

Voici une extrémité avec ses inscriptions en attente de finitions de peinture (patine) :

Montage final

Il faut enlever les protections des vitrages placées lors de la fabrication des flancs en 1996 :

Montage des accessoires

Fixation des marchepieds avec des vis 1,6 X 6 :

Installation de la caisse verticalement grâce à un support en contreplaque fixé sur un tabouret; cela permettra de travailler dans de bonnes conditions pour placer les mains montoirs, les crochets d'attache des chaînes de sécurité, les supports extrêmes du toit tirés de pièces LGB, les rambardes d'extrémité, la passerelle, la commande de frein à main :

Sur la voiture de gauche, les accessoires sont installés et devant, la rambarde d'extrémité de la voiture de droite est prête à être enfoncée dans les trous percés auparavant :

La rambarde va être enfoncée en place; en dessous, pas encore installés, la commande de frein, la passerelle, le fil d'alimentation camouflé en conduite de frein :

peinture

Mise en peinture du châssis en gris très foncé (10 X N°33 + 1 X n°34)

Mise en peinture des flancs :

Tirants de châssis

1) A partir de photos anciennes, fabrication des éléments: support central, fixations au niveau des boggies et tirant proprement dit. En rond et tubes de laiton. 2) Positionnement des éléments sur un gabarit avant soudure :

3) Soudure des éléments :4) installation sous le châssis :

Pivots des boggies

1) Les pivots ont été faits avec plusieurs tubes cuivre gigognes brasés ensemble à l'argent; diamètre extérieur 12 mm et au centre taraudé à M6; le pivot est ensuite soudé à l'étain sur une plaque carrée de 20 X 20 mm qui sera vissé sous le plancher de la voiture :

2) Sous le plancher d'une voiture, voici un pivot fixé en place et l'autre vu de profil; le boggie sera retenu en place par un boulon à tête 6 pans et une rondelle large. Les deux plaques (en bronze phosphoreux) situées de part et d'autre du pivot serviront de patins de glissement pour les ressorts de suspension secondaire.

3) Sur ce boggie ont été installés les ressorts de suspension secondaire; de chaque côté un ressort de compression est soudé sur une petite plaque de laiton tenue par deux vis sur le dessus du boggie. D'autre part, deux bandes de PVC de 3 X 6 mm ont été collées de chaque côté afin de combler le jour entre le dessus du boggie et les longerons du châssis, jour rendu nécessaire pour respecter les cotes en hauteur au dessus du rail.

Installation des attelages

Une pièce en laiton de 2 mm est découpée, percée, et taraudée pour remplacer la pièce en PVC prévue par le constructeur. L'attelage KD est fixé sur cette pièce avec une vis M4 bloquée par un contre-écrou. Un ressort de rappel en alignement est fait en corde à piano de 0,5 puis inséré dans la queue d'attelage et passe dans une pièce en laiton de 1 mm percée à 1 et soudée sur le support d'attelage? Sur la photo, à droite la pièce d'origine inutilisée, au milieu les pièces fabriquées ou modifiées et à gauche deux attelages en attente de pose :

Cette photo montre le châssis du premier boggie équipé de son attelage, de ses essieux LGB modifiés et des supports de charbons de prise de courant; en dessous, un autre attelage fixé sur son support en attente de pose sur un autre boggie :

Modification des essieux

Comme les essieux Gécomodel ont un boudin très (trop?) fin, j'installe sur le boggie destiné à prendre le courant des essieux LGB dont le boudin sera tout de même diminué en hauteur. Pour ce faire, l'essieu est démonté par extraction de son axe métallique :

Chaque demi-essieu est bloqué dans le mandrin d'une perceuse qui tourne à vitesse réduite; j'applique des limes sur le boudin pour réduire sa hauteur; il est aussi formé en arrondi, à main levée. Ce système "barbare" m'a déjà donné satisfaction sur d'autres modèles dont le fourgon Vivarais du même fabricant Gécomodel !

Voici l'installation sur le boggie de frotteurs LGB afin d'alimenter l'éclairage à l'arrêt via la voie et les roues. La pièce LGB est réduite par sciage et fixée avec une vis et un écrou M3. A droite, la pièce d'origine avec ses deux charbons, au milieu la pièce modifiée, et à gauche l'autre pièce modifiée mise en place dans le boggie.

Montage des boggies

Voici beaucoup de pièces prises dans deux kits Gécomodel destinées à fabriquer 4 boggies :

Ici, dans les ensembles de faux ressorts de suspension en métal blanc, je pratique des trous de 3,3 pour installer ...

... des demi-ressorts KD afin de créer une suspension fonctionnelle dans le but d'obtenir une meilleure tenue de voie. J'avais déjà expérimenté ce système sur d'autres kits de ce même fabricant.

Maintenant, voici le montage des patins de freins (factices) et de leur levier de commande; de petits faux rivets tirés de pointes laiton 0,7 X 7 sont placés aux endroits prévus :

Ensuite, les supports de patins de frein sont collés à la cyano et les ensemble de suspension à l'araldite :

Et voici que je passe une couche de peinture gris foncé sur les parties visibles de chaque boggie : Dans d'autres messages, je détaillerai certains équipements.

Peinture des accessoires

Nettoyage soigneux des pièces précédemment soudées :

Application d'une couche d'apprêt phosphatant :

Passerelles d'intercirculation

1) Découpe de métal déployé pour le souder sur une plaque de laiton de 0,5 mm d'épaisseur

2) Soudure de deux supports en corde à piano de 1 mm destinés à fixer la passerelle en bout de plate forme :